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NEWSLETTER 2007-1 (français)
Le 15 janvier 2007

Talofa tout le monde,

Vous êtes nombreux à nous demander des nouvelles : blog ou newsletter… Nous nous sommes engagés, dans nos vœux, à vous tenir informés plus régulièrement. Quand nous sommes à Tuvalu, le blog est une newsletter pour nos amis francophones ; de retour à Paris, nous expédions une newsletter trimestrielle à nos amis tuvaluens… anglophones… Ambiance consolidation, le maître mot de cette fin d’année : on a opté pour un doublé. Cette lettre qui s’est sensiblement allongée depuis que je l’ai démarrée en anglais fin novembre, la voici traduite et mise à jour par Fanny. Et promis, même si on avance en flux tendu, avec les moyens financiers et humains disponibles, la prochaine sera beaucoup moins longue...

Gilliane (& Fanny)

Chronologie des évènements de cette fin d’année…

Samedi 11 novembre

Aujourd’hui c’est la célébration de l’armistice, autrement dit un jour chômé… Rien d’extraordinaire pour ce qui commémore la fin de 4 ans de guerre mondiale (la première) où 8 millions de personnes ont trouvé la mort. Trois anciens combattants, les seuls encore debout, ont défilé au côté d’officiels pour aller raviver la flamme du soldat inconnu au pied d’un arc de triomphe érigé par Napoléon…

Bien que je ne me sente pas vraiment concernée par cette guerre et n’aie jamais célébré quoi que ce soit autour d’elle, y penser aujourd’hui m’amène à partager une petite part de Paris avec vous, enfin ceux d’entre vous qui n’habitent pas la capitale..
Je peux enfin prendre le temps de m’asseoir et laisser mon esprit errer sur le passé récent. Ca fait trois semaines que j’ai quitté Funafuti.

Le voyage de retour fut sans émotion, un peu comme lorsque je faisais des allers et retours entre Paris et LA il y a quelques années, quelque chose comme une fois par mois. Le voyage est devenu si familier qu’il ne m’a pas semblé tellement différent d’un long voyage en bus…, sans surprise. Bien entendu il y a toujours des choses auxquelles on ne s’attend pas sur un voyage de cinq jours, mais tout s’est bien passé.

A Fiji

Merci à Leonie (ex Canada Aid, FSPI) de retour de Tonga qui m’a offert son hospitalité et sa tendresse une fois de plus. Merci aussi à John (Alpha) dont c’était l’anniversaire et qui est un vrai soutien pour Alofa, lui qui coordonne et supervise nos affaires à Fiji. Avec ces deux là je me sens en famille.

Avec John, nous avons rencontré Sikeli et Anare (Sopac) pour finaliser commande et livraison de matériel pour la porcherie et les biodigesteurs d’Amatuku. Le même après-midi, tandis que nous faisions du shopping avec Leonie, nous avons croisé Garry de l’Undp et partagé un cappucino avec lui. Sirpa (ADB) est passée tout à côté et je n’ai pas pu m’empêcher de lui courir après pour l’embrasser et lui promettre de lui écrire rapidement. Je les aime vraiment beaucoup tous les deux aussi, au point que je privilégie, à la surprise de beaucoup, la relation amicale au « parler business ». L’épisode le plus émouvant fut de pouvoir dire un vrai au revoir, au Suva Motor Inn, l’hotel où ils venaient de se poser, à Apisai et Nala, le Premier ministre de Tuvalu et sa femme, Présidente d’honneur d’Alofa Tuvalu à Tuvalu,.

A L.A.

Le jour suivant, le désormais familier Air Chatham m’a conduit à Nadi et de là Air Pacific m’a propulsée à LA. Je ne me souviens pas de grand chose de ce bout de voyage, les deux jours d’escale à LA furent agréables en tout cas. Chris m’attendait à l’aéroport. Mon bureau de LA et le jardin n’avaient pas changé. L’écureuil est venu me saluer comme à son habitude. Pas le temps en 24 heures de voir la famille si ce n’est ma meilleure amie qui a fait 50 miles pour me tirer du bungalow venitien que je partage avec Chris, pour une marche le long de la plage de la baie de Santa Monica, qui fait face au Pacific, en regard de Tuvalu.. Mises à part les vagues, rien vu d’ici ne ressemble à Funafuti..

Le 23 Octobre, je m’envolais pour Paris, accompagnée de Chris qui avait des affaires d’appartement à régler. A l’approche de Paris, le passager devant nous s’est levé : François Guétary, un ami de longue date ! Un comédien en route pour le tournage d’une série. Sa mère avec qui j’avais fait du roller blade à Venice un petit paquet d’années en arrière l’attendait à l’aéroport.. Le passage en taxi pour regagner la maison-bureau parisienne nous a rapidement replongés dans le monde industrialisé et urbain avec son trafic automobile et ses cieux gris. Une fois passé la porte, ça allait mieux. Fanny nous attendait avec un frigo plein de bonnes choses (elle, comme Pat et comme tous les amis avec lesquels j’ai travaillés ou vécu auparavant, ont toujours fait en sorte d’adoucir mes retours de voyages. Merci à eux tous, ils se reconnaîtront)

Il m’aura fallu deux semaines pour commencer à me sentir un peu chez moi. Au retour d’un rendez-vous à l’Ademe, je me suis acheté un plein bouquet de mimosa odorant, le lendemain, plein du frigo et des placards pour l’hiver. C’est bon. Je suis posée… avec un vif besoin de réorganiser le bureau et de classer les archives administratives de la société de production (en sommeil ou presque depuis que je focalise mon attention sur Tuvalu et Alofa). Cette envie de faire place nette signifiait peut-être que j’étais prête à vivre sans Patricia dans le bureau. Patricia qui nous a quittés au mois d’août pendant que j’étais à Tuvalu, travaillait avec moi depuis plus de 15 ans, et dans ce bureau depuis notre installation sur la colline il y a 5 ans. Tout, dedans, parle d’elle.. Les papiers aussi.. Comme ma mère, je la porte maintenant en moi. Mais j’ai du mal à envisager les récapitulatifs administratifs annuels..

Le 28 octobre, Fanny est partie pour la Corse où le Festival du Vent à Calvi nous invitait pour la seconde année consécutive. Elle a fait le voyage avec Marianne, une super bénévole d’Alofa. 5 jours sur une île française de Méditerranée. Je laisse Fanny raconter :

« Le festival du vent 2006 a été l’occasion de distribuer plus de 2000 BD « A l’eau la Terre » et autant de sa sœur sur les déchets « L’invasion des mégapoubs » aux enfants, enseignants et éducateurs, visiteurs de fête en l’air. Deux femmes tahitiennes nous ont chargées de transmettre toutes les amitiés et le soutien de Tahiti à nos amis Tuvaluens. Installées en Corse depuis 15 ans, elles avaient reconnu Sarah interviewée dans « Nuages au Paradis » que nous diffusions dans le stand, et qu’elle avait en un visible bonheur à écouter lors d’une conférence sur la biomasse à Hao sur l’atoll des Toamotou. Beaucoup de Corses ont également proposé leur île comme terre d’accueil pour les Tuvaluens. « Entre îliens on se connaît ! ». Et puis le président du bureau philatélique de Calvi a évoqué l’idée d’un jumelage avec son homologue tuvaluen. Philippe Desbrosses qui figurait parmi les intervenants a demandé des nouvelles des plantations sur l’archipel et proposé de fournir de nouvelles graines biologiques pour Tuvalu. Sa femme, une dame charmante, nous a fièrement annoncé avoir récupéré quelques 200 bd « A l’eau, la Terre », jetées dans les poubelles du Pharo à Marseille lors du dernier Festival Sciences Frontières pour les remettre aux professeurs de ses filles qui ont travaillé dessus pendant l’année.. Merci à elle ! »

Novembre…

L’une des activités principales au retour de Fanny fut d’assurer la poursuite du partenariat avec l’Ademe pour le centre de formation d’Amatuku. Pour satisfaire aux exigences du contrat, nous avons dû réviser de nombreux paramètres. Une surcharge de travail conséquente à quelques jours de la deadline, mais nous avons senti tant de soutien et d’investissement de la part du département international que le jeu en valait largement la chandelle. Nous avons également mis à jour une demande de fonds en cours depuis un an et demi et que nous finissions par croire tombée aux oubliettes, auprès du Conseil régional d’Ile de France pour nos opérations « Chapiteau – A l’eau, la Terre », y inclus la commande auprès de notre cabinet comptable d’un bilan certifié en urgence qui nous coûte bonbon. Maintenant nous croisons les doigts… Verdict fin janvier… en même temps que la publication du très attendu nouveau rapport du GIEC… A lire : le dernier numéro d’Ekwo consacré à la fonte des pôles et positivisme oblige, aux énergies marémotrice et éolienne.

Pendant tout ce temps passé et à venir, la construction des biodigesteurs d’Amatuku trotte dans ma tête. Echanges quasi quotidiens avec John, et selon, avec Kelesoma, Sikeli, Vete, ou Eti pour s’assurer que les commandes avaient été effectuées, que le Nivaga pourrait les acheminer. John a ouvert un compte pour Alofa, et une fois les virements effectués, nos 100 tonnes de matériel ont été payées et attendent depuis mi novembre de pouvoir être livrées au port pour être embarquées sur le bateau de Tuvalu. La saga n’est pas finie, car après le coup d’Etat à Fiji qui a sensiblement ralenti le planning, la nouvelle de la déclassification du Nivaga qui ne peut, théoriquement, plus transporter ni matériel ni passagers, ne nous a pas rassurés quant aux dates éventuelles de chargement. Parmi mes cauchemars, un détail relevé par Chris : le risque, une fois les sacs de ciment arrivés à Amatuku, de devoir jeter toute la cargaison si les sacs prennent la pluie… s’ils ne sont pas couverts… J’ai culpabilisé de ne pas en avoir discuté à Tuvalu, mais nos amis tuvaluens savent bien que les cinq semaines consacrées à la demande de fonds à l’Europe pour le compte du gouvernement ont laissé peu de place à la réalisation de ce qui était prévu pour Alofa lors de ce nouveau voyage. Je culpabilise quand même c’est ma nature.. Merci en tout cas à tous ceux qui ont aidé alors, à ceux qui aident maintenant et à ceux qui aideront ensuite !

Le 4 novembre

La semaine avant le départ de Chris, nous nous sommes fait plaisir en représentant Tuvalu à la première journée mondiale pour le climat. Une heure avant que la marche ne commence après avoir réfléchi à la meilleure manière de faire dans les délais impartis, nous avons confectionné des pancartes à enfiler comme des pulls y placardant les photos de Nala, Risasi, Penni, Susi, Eti, Vete, Kelesoma, le fils de Semese, Kalisi etc… Et armés de notre bannière Alofa Tuvalu, nous avons fait une apparition le soir au journal. La marche avait fait l’objet quelques jours plus tôt d’une conférence de presse où nous étions allés avec Chris qui avait posé une question judicieuse en revendiquant son appartenance à Alofa. Son intervention nous a valu d’être interviewés par trois radios nationales. Moi qui était surtout venue pour soutenir l’initiative, j’étais bluffée.

Chris est rentré le lendemain à LA pour user de son droit de vote, ô combien important, aux élections du congrès américain..

Nous on s’est fait conférence d’Amnesty International sur le droit des peuples autochtones avec le cas des indiens Sarayaku d’Amazonie équatorienne qui ont la malchance d’habiter pile au-dessus de nappes de pétrole... Chez eux donc, c’est les pétroliers qui décident.. La bonne nouvelle c’est qu’ils ne se laissent pas faire.. Combien de temps? c’est une autre histoire.., mais voilà encore un peuple en situation de vulnérabilité extrême que nos changements de comportements peuvent aider à survivre sur leurs terres…

Le lendemain, le rendez-vous mensuel aux Mardis de l’environnement (l’événement organisé par une paire de bonnes amies, Marie Pierre Cabello et Patricia, Présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard, « petite fille de son grand-père », rendaient hommage forcément touchant à leur ami François Terrasson.

Nous avons également assisté à un concert de La Blanche, le groupe du boyfriend de Laure, dans un joli petit théâtre parisien. Tout bien quoi !

Fanny - Mise à jour du 10 Janvier

Du 22 au 28 novembre à la pagode, c’était le Festival du Film International d’Environnement. On y a fait un tour rapide pour embrasser Monica « d’Ekwo » comme on la présente à chaque fois que l’occasion nous en est donné tant son magazine, unique en son genre, gagne à être largement plus connu qu’il n’est, revoir quelques amis et glisser en sourire la version anglaise de la bd au Président du Conseil Régional auprès duquel notre demande de subvention courait toujours.

Le lendemain, Pierre Radanne intervenait dans le 19e arrondissement avec Yves Contassot dans le cadre des réunions de quartiers du plan climat de la ville de Paris. Depuis la publication de l’étude on a du mal à se croiser, là c’était facile … à deux pas du siège.. Et confirmation : c’est un vrai bon.

Au plan des sorties, novembre s’est achevé avec un agréable passage au salon du Livre et de la Jeunesse avec Gilliane et son petit fils Egon, une occasion de glisser quelques bd sur le stand du Journal des Enfants, l’un de nos plus fidèles partenaires des Opérations « Chapiteau- A l’eau, la Terre ».

Et déjà décembre est arrivé avec ses décorations et son parfum de Noël. Période idéale pour convoquer l’AG annuelle, d’autant que Sev, notre trésorière et son mari wallisien Mika remontaient sur Paris. Présents aussi Cyril rentré de Belgique pour retrouver ses enfants, Laure qui démarrait son projet de documentaire sur Alofa, Linda qui a pu voir et entendre Gaby interpréter sa traduction d’un coup de soleil, Marianne et des madeleines top bonnes, Michel… Lisbeth, notre vice-prés’ a eu droit à un débriefing perso le lendemain retenue qu’elle était par des obligations familiales le jour J. Elle a prédit à Alofa un bel avenir dans les cartes, soulignant à la patronne la nécessité de surveiller la santé et de continuer à suivre les intuitions qui ne nous ont pas trop mal guidés jusque là.

Après ça pas question de lever trop le pied. En ce début de mois de décembre, il nous a même fallu retrousser sérieusement les manches.. pour essuyer quelques mauvaises nouvelles..

Du côté des médias, rançon de nos campagnes, la plupart des grands nous ont contactés ces dernières semaines. D’abord, y’a eu le projet de Laure, pour Capa et Envoyé Spécial, récemment reporté (avec le matériel bloqué à Fiji, ça nous arrange..), puis Yann Arthus Bertrand pour des images des grandes marées de février dernier, les plus importantes depuis 15 ans, que finalement non. Ensuite 7 à 8 a pris contact, surfant sur le fil du projet de Laure, puis France 5 en pré-enquête sur les réfugiés et Thalassa. Entre les centaines d’heures d’images tournées, les contacts et échanges on ne peut plus privilégiés avec les communautés tuvaluennes, Alofa est devenue une sorte de pass pour Tuvalu. Les journaleux qui souhaitent s’y rendre essayent d’optimiser le séjour, ceux qui n’en ont pas les moyens tentent d’obtenir des infos sur l’archipel, voire des images… La déontologie journalistique fait le reste… ou pas…

Parmi les « pas gégén’ » l’un des groupes les plus puissants du PAF, TF1 pour ne pas le citer, aurait mis un sujet journal sur Tuvalu avec ITW et images extraites du film, dans sa médiathèque … à la disposition des télés du groupe… C’est du moins là où nous mène notre recherche depuis qu’un début d’hémorragie de diffusions non autorisées sur 7 à 8, puis LCI nous a été signalé… et auquel bien sûr nous essayons de mettre un terme. Nous ne reviendrons aussi que pour la mentionner, sur l’inélégance du Journal du dimanche, qui après nous avoir interviewés longuement pour un sujet sur les réfugiés tuvaluens en Nouvelle Zélande, a malencontreusement fait « sauter » la mention d’Alofa « à la maquette » comme feue sa promesse d’encadré perdue dans les méandres des fils du téléphone…

14 décembre

Plus positif, une nouvelle invitation de Direct 8 et son émission Complement Terre qui nous avait reçus avant le précédent voyage et souhaitait faire un point sur là où nous en sommes. Laurent du Collectif Argos, membre d’Alofa Tuvalu, était de la partie pour cette heure de direct consacrée aux réfugiés de l’environnement. Bengladesh : 15 millions de réfugiés d’ici 2030/2050, ¼ de la France. Tuvalu : 11000 réfugiés d’ici 50 ans, une nation.

Les affaires de climat sont maintenant dans toutes les bouches médiatico-politiques. Comme tout le monde semble d’accord, on va peut-être enfin pouvoir agir !

Dans la rubrique déception de courte durée (voir plus bas) : le rendez-vous avec le Fonds Pacifique où nous étions venues discuter des suites de collaboration possible sur le micromodèle. Le rôle du Fonds Pacifique est de défricher, nous a-t-on dit, pas de suivre les projets sur la durée… Nous voilà donc enjointes de prendre contact avec l’AFD qui devrait trouver matière à participer à nos actions.

22 décembre

Un autre petit coup au moral est venu du classement sans suite d’un dossier sur lequel nous avions travaillé , Gilliane, Sarah et moi, depuis plusieurs mois. Dans le cadre de la prochaine coupe du monde de rugby, un appel à projets de compensation CO2 avait été lancé et la chasse aux dits projets confiée à un jeune représentant de l’Ademe. Compte-tenu de la petitesse de Tuvalu et de la modestie des installations que nous y mettons en place, nous avions d’entrée indiqué qu’à notre avis le gain CO2 escomptable était trop faible. Mais devant les encouragements de notre interlocuteur, nous avions fini par croire qu’effectivement la bonne semaine de travail que nous avons dû fournir n’était pas vaine. Une fois les documents expédiés et après des dizaines d’échanges d’emails, le jeune homme a fait financer une expertise pour valider les chiffres fournis. Là encore notre contribution fut sollicitée… une chance car nous avions du mal à en croire nos yeux en découvrant le premier draft du rapport du cabinet d’expertise choisi. Nous n’avons pas reçu le rapport final, seulement un mail nous confirmant que le gain CO2 était microscopique et donc pas intégrable dans le cadre de la coupe du monde de rugby. CQFD.

Par chance tout ce remue-méninge n’a pas affecté les relations de confiance que nous entretenons avec les départements de l’Ademe. Pour Noël, nous avons reçu de la division internationale la convention signée pour Amatuku et confirmation du service communication de leur participation à la création de bâches d’exposition PVC et de tshirts. (Trop peu pour une mise en vente en ligne, mais suffisamment pour devenir collectors à peine imprimés !)

Du coup on s’est fait un peu plaisir en jouant les artistes tous les soirs, pendant plus d’un mois, faisant évoluer le kit expo. Lorsque vous le découvrirez, vous n’imaginerez pas que les premières étapes de sa confection ont consisté en des collages savants en taille réelle de textes taillés mille fois et de centaine de photos passées en revue.. Merci à Elisabeth qui éclaire de son œil de graphiste de talent ces bâches en devenir que nous lui préparons au mieux pour qu’elle finalise et lisse l’ensemble.

Pour finir sur les dossiers qui nous ont demandé du temps : le projet d’inventaire des espèces de poissons à Tuvalu qui sort sérieusement de notre champ d’action et sur lequel nous travaillons pour le compte de Tango et du FSPI. Ce projet soumis à la fondation Total, à sa demande, fait les frais, depuis plus d’un an, des difficultés de communication avec le Pacifique. Le draft final est proche, mais la Fondation qui fait preuve de patience, c’est le moins que l’on puisse dire, a déjà alloué la plupart de ses fonds… Gageons qu’elle saura patienter encore un peu...

Entre ci et ça : Profitant d’un passage éclair de Gilles (CIRAD) à Paris nous sommes allées déjeuner avec lui au Train Bleu de la Gare de Lyon. Juste le temps de s’entendre confirmer son implication sur le biodiesel de coprah et d’obtenir son accord pour une visite in situ au printemps.

Enfin, et ça vous le savez, 2006 s’est achevé sur la traditionnelle expédition des vœux, un bon moyen pour renouer contact, dire aux gens qu’on aime qu’on les aime et remercier tous ceux qui donnent du sens à l’énergie que nous déployons. Merci à tous pour vos témoignages d’amitiés et les preuves de soutien toujours aussi fort que vous nous avez adressées en ce début d’année !!

Je dois dire que ces vagues de chaleur sont arrivées à point nommé.. pour réchauffer les ailes d'une mouette qui se les sentait un peu coupées, un œil sur les affaires Alofa en cours de Paris à Tuvalu, rivé sur la situation fidjienne, même si elle arrive à tourner en dérision la saga du cargo à Suva, un autre dans les dossiers d'ETC si liés à Patricia dont Gilliane s’efforce, émotion incluse, de compenser l’absence en accomplissant les tâches administratives qu’elle prenait jusque là en charge, le troisième œil dédié aux images en principe qui trépigne de pouvoir s’y consacrer un peu, et puis la santé qui rappelle à l’ordre... Les poumons, puis un éclat de soleil sur le visage dont l’analyse révèlera que la vigilance paie. Ambiance « Tout va très bien Mme la marquise » en cette fin d’année donc avec pour chute… un gros gadin sur le dos dans l’escalier… Là j’me suis demandé qui pouvait bien vouloir à ce point mazouter les ardeurs d’une mouette à la capacité motrice essentielle… Quelques bleus, mais rien de cassé. Elle est solide la cheffe !

Le 15 Janvier

Non seulement y’a rien de cassé, mais si la mouette reprend sa plume c’est qu’aujourd’hui, première des bonnes nouvelles de 2007, l’humeur est à nouveau au beau fixe après, il faut bien l’avouer, une petite déprime. Ouais, hier j’ai ri aux larmes et ça fait vraiment du bien… Parmi ce qui m’a aidé ces 2 derniers mois à ne pas stresser davantage fut la décision de ne pas m’imposer une date de voyage, comme un couperet. Je partirai quand je me sentirai prête, quand mes listes d’ici seront plus courtes et que les dossiers ne seront plus éparpillés sur mes bureaux. Alors, ne me demandez pas quand je pars, je n’en sais rien et ne veux pas le savoir ! Si les matériaux réussissent à se transporter à Tuvalu avant que je ne sois prête, Chris fera le voyage pour superviser l’arrivée, les débuts des travaux et surtout la mise en place des premiers ateliers. (Kelesoma, que nous avions pressenti, ne sera sans doute plus en mesure de nous seconder puisqu’il devient assistant du Premier Ministre.) Sarah le rejoindra avec Sikeli et Anare. Et je pourrai partir plus tard, peut être avec Gilles pour avancer sur le biodiesel.

2007 démarre donc sous des augures prometteurs même si, pas si bonne nouvelle 2007, nous n’aurons pas, à Funafuti, notre maison préférée, ni celle de Gaby et John qui pouvait faire l’affaire. Donc. pour le moment pas d’alternative à l’hôtel mais je croise les doigts car sur plusieurs semaines, l’économie est considérable. Et notre budget n’est pas extensible.

Dernière poignée de bonnes nouvelles: après un rendez-vous des plus constructifs avec l’AFD et un rapprochement souhaité par Greenpeace avec leur projet à Nuie, tandis que la ville de St Denis venait de confirmer son intention d’organiser un chapiteau au printemps, nous avons reçu confirmation de la subvention du Conseil Régional pour six reproductions des opérations « Chapiteau – A l’eau, la Terre » et appris qu’une version chinoise de la BD était lancée. Pas mal non ?

En deux ans le chemin parcouru par Alofa Tuvalu est à peine croyable. Pour autant, tout est encore devant. Et l'heure tourne…

Fetaui

Gilliane & Fanny

05 / 02 / 07 - 12 : 24

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30 / 11 / 07 - 05 : 12


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