Parce qu’il nous est impossible de répondre dans des délais raisonnables à la centaine d’emails de toutes sortes que nous recevons chaque semaine et pour ne pas décourager les bonnes volontés, nous proposons ici une compilation des réponses aux questions les plus fréquemment posées.

www.alofatuvalu.tv rassemble la plupart des informations dont nous disposons. Si nous restons à votre disposition, nous vous remercions de vous assurer que votre demande n’est pas couverte par le site internet ou dans cette rubrique, avant de nous contacter pour une réponse individuelle.

A l’heure où tous les indicateurs de l’écosystème planétaire sont au rouge, notre seul devoir est AGIR… pour retarder au-delà de la disparition des terres tuvaluennes, celle de l’Humanité tout entière.

Alofa Tuvalu

 

sommaire

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Les moyens d'aider sont multiples. Pour en citer quelques-uns :

- Faire sa part :
En agissant au quotidien
En se tenant informé
En se préparant au pire : nous ne sommes plus à l'abri d'un événement climatique majeur, pas à l'abri de coupures de courant, problèmes d'accès à l'eau… « Par bonheur », les gestes quotidiens pour se préparer sont les mêmes que ceux qui pourraient permettre d'avoir un impoact sur le climat, en particulier réduire le gaspillage (d'énergie, d'eau, de nourriture) mais aussi : stocker des bougies et des allumettes, des aliments secs, des litres d'eau fraiches renouvelés régulièrement…
En disséminant l’information, en transmettant ses connaissances.

Vous pouvez aussi :
- adhérer à l'association
nous aider à disséminer la bande dessinée « A l’eau, la Terre » :

en la téléchargeant, en la mettant en lien sur votre site internet, blog, page facebook etc., ou en commandant des copies imprimées pour les mettre à disposition dans les écoles, universités, festivals.., au pied de l’arbre de noël… (la BD est gratuite, la prise en charge des frais de port et de manutention est appréciée)

- acquérir une copie du documentaire « Nuages au Paradis » pour le visionner entre amis ou en famille, ou encore nous contacter pour organiser une projection-débat dans un lieu que vous connaissez.

Voir aussi :

Les règles pour les nouvelles traductions de la BD « A l’eau, la Terre »
Et Les Chapiteaux « A l’eau, la Terre »

Voici quelques exemples d’actions collectives ou individuelles inspirées de Tuvalu:  projections avec/sans débat, avec/sans intervention d’un spécialiste ou membre de l’association, expositions de photos, exposés en classe, powerpoint, pièces de théâtre, récolte de fond… (Oiseau du bonheur, Hunamar, Branksome hall, Au fil des Milles…)

 

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Sur notre site les informations sur ces thèmes sont disséminées dans les différentes rubriques.

- Sur le climat, vous trouverez un certain nombre d'informations et de documents d'analyses sur les négociations internationales par exemple dans la rubrique "Pourquoi".

- En complement, la rubrique "liens" est relativement fournie.

- Sur les énergies renouvelables, nous partageons notre expérience sur le terrain particulier de Tuvalu à travers la rubrique "à Tuvalu" : Etude nationale 2005-2006, Amatuku micro-modèle-2006-2010 (biogaz, biodiesel, bioéthanol, gazéification), Biogaz à Nanumea 2009-2012..
et avec un certain nombre de videos d'ateliers de formation sur youtube.

Les principes généraux sont transposables, les technologies sont reproductibles, elles ont été éprouvées ailleurs et adaptées aux conditions locales. Bien entendu aucune mise en place ne peut être réalisée sans intervention de spécialistes de ces technologies. (voir également "reproduire").

Pour les projets de particuliers, co-propriétés, projets individuels ou collectifs en France, nous recommandons le site et la sollicitation des conseils de l'ADEME. C'est avec ses délégations régionales et ses relais info énergie l'un des interlocuteurs majeurs dans les domaines de la maîtrise de l'énergie et d'ouvrage.
Pour les projets de rénovation en co-propriété, le CLER, l'Association des responsables de copropriété (ARC) et Planète Copropriété ont créé un site dédié: www.coproprieterre.org

 

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Les bouleversements climatiques se traduisent par une fréquence accrue d'inondations dévastatrices liées à la hausse du niveau des mers, un allongement des périodes de sécheresse, des pluies plus violentes, des vents plus forts... Tout est exacerbé. Ils impactent d'ores et déjà l'environnement tuvaluen, ils accelèrent l'érosion, affectent la production locale de nourriture et la disponibilité en eau douce.

En 2003, en juin et juillet, pendant le tournage de "Nuage au Paradis", nous n'avions pas observé le phénomène des remontées d'eau salée à travers le sol décrit par Hilia l'ingénieure météo. En poste depuis plus de 30 ans, elle a commencé à l'observer vers la fin des années 80, au moment des grandes marées de printemps, et depuis le début des années 2000 à certaines marées hautes, certains mois, puis presque tous les mois.

En 2006, nous avons filmé les plus grandes marées jamais enregistrées. Les prévisions cette année-là ont été dépassées de 20 cm pendant 3 jours.
Pour plus d'information sur la montée des eaux : Voir aussi "Hausse du niveau des mers : comprendre, anticiper"
édité par le Réseau Action Climat en 2013.

Le riz importé remplace la culture ancestrale des tubercules comme le taro ou le pulaka devenus difficiles à cultiver en raison des infiltrations d'eau salée.

En 2009, une tempête a duré près de 3 semaines, nous n'avions jamais vu ça et les températures observées quotidiennement n'ont jamais été en dessous de 30 et plus souvent 33 même la nuit (contre 28 à 32° auparavant).

L'eau douce est indispensable à la survie de tous, elle provient exclusivement de la pluie. En 2011, Tuvalu a déclaré l'état d'urgence nationale: 9 mois de sécheresse auxquels le pays n'aurait pu faire face sans l'assistance internationale (soutien en maintenance, livraison d'eau en bouteilles et de désalinisateurs mobiles) et un rationnement de 20 litres (équivalent d'une douche rapide en occident...) par jour et par famille (environ 10 personnes). Cette année-là, les arbres qui ont survécu ont donné de très petits fruits. Les Tuvaluens ont retrouvé les réflexes de leurs ancêtres pour préserver la moindre goutte d'eau.
Comme dans le domaine de l'énergie, l'économie des resources est l'une des clé de la survie.

Avec le temps, la pression sur les ressources marines augmente également.
Dans le Pacifique, la hausse des températures influe sur les courants marins et modifie les migrations des thonidés. L'acidification des océans liée aux émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère risque quant à elle de bouleverser tout à fait l'équilibre biologique du milieu marin mondial.

Vivant avec la menace de terres inhabitables depuis des années, il ne fait plus aucun doute pour les Tuvaluens que l'avenir même de leur pays est en jeu et avec lui, si rien n'est fait, le futur de l'Humanité. Tuvalu est le symbole de ce qui nous attend tous, c'est tout les enjeux soulevés par le plan original "Small is Beautiful".

 

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A court terme :
- Les replantations de cocotiers, mais surtout les plantations de palétuviers pilotées par l'association Tuvalu Overview , en retenant le sable, retardent l'échéance…
- Certains pensent que les digues sont utiles. En réalité, elles ne tiennent pas bien longtemps. En outre, elle gênent l'ensablement naturel et parfois accélèrent même l'érosion.  

Si les terres de Tuvalu deviennent inhabitables, il n'y a pas de solution miracle.

Seulement 2 possibilités :

(Le réhaussement en s'appuyant sur l'existant nous a semblé un temps une idée réaliste,
mais que faire des maisons et leurs habitants pendant les mois de travaux ?)

- Nous avons suggéré la construction d'îles artificielles. Le projet est passé en Conseil des Ministres il y a quelques années. C'est un projet réaliste, mais colossal qui demande l'adhésion de la population et de gouvernements successifs. Inscrit de fait dans la durée, il réclame la réalisation d'une étude de faisabilité, de devenir du foncier et des droits associés, et de coût. Alofa Tuvalu a facilité des rencontres entre des dirigeants tuvaluens et les plus grosses entreprises de pompage de sable en profondeur qui travaillent (ou travaillaient..) sur Dubaï entre autres. Nous avons proposé d'aider sur la recherche de fonds qui doit être portée par le pays lui-même pour ce type de projet et de montants... Les dirigeants du pays n'étaient pas prêts.

- Trouver une terre à acheter

Mais, comme disait Apisai Ielemia, Premier Ministre de Tuvalu à la COP à Poznan en 2008, "la culture tuvaluenne ne survivra pas à un déplacement."

Après la 2e Guerre Mondiale, des habitants de l'île de Vaitupu (la plus proche de l'île capitale, Funafuti) ont acheté une île de l'archipel de Fidji, Kioa. Une communauté réside depuis sur cette ile, qui demeure Fidjienne.

Pour ceux qui ont les moyens, ils iront où ils peuvent Fiji, Nouvelle Zélande, Australie…

Il existe un accord entre la Nouvelle-Zélande et Kiribati, Tonga et Tuvalu, le Pacific Access Category, qui permet à des citoyens de ces pays de s'installer pour travailler pendant plusieurs mois (6 à 9 mois en général, plus si le contrat est renouvelé). Ils obtiennent un visa temporaire lié à cet emploi. Le quota pour Tuvalu, de 75 personnes par an, n'est jamais rempli. La grande majorité ne veut pas du tout quitter le pays et parmi ceux qui le souhaitent, ils ne remplissent pas toujours les conditions d'obtention très strictes (bien parler anglais, être en bonne santé, avoir un comportement exemplaire…). Ils peuvent obtenir la nationalité neozélandaise sous certaines conditions, mais ça ne les protège pas de la menace de disparition de la nation. Environ 3000 Tuvaluens seraient installés en Nouvelle-Zélande, un certain nombre d'entre eux sont nés sur place de parents tuvaluens émigrés.
Plus d'infos sur le site du gouvernement de Nouvelle-Zélande
Ici le formulaire PAC

L'Australie, comme beaucoup de pays, n'est pas très ouverte à l'accueil de réfugiés. Elle accueille néanmoins des travailleurs tuvaluens saisonniers via le Recognized Seasonal Employee Scheme.

L'éducation avec l'obtention de bourses d'étude et la santé permettent également aux Tuvaluens
de s'exiler temporairement.

Fiji est une destination courante pour les Tuvaluens qui peuvent se payer un billet d'avion, première et seule terre reliée en direct à Tuvalu par un à trois avions par semaine. La culture y est très différente de celle de Tuvalu.

Pour finir, quel que soit l'endroit où les Tuvaluens atterrissent, il n'y a pas à ce jour de statut officiel de réfugié climatique. La nation toute entière est menacée de disparaître, avec elle ses traditions et sa culture.
Les Tuvaluens refusent catégoriquement d'être appelés « réfugiés climatique » et ont la volonté de tout faire pour ne pas avoir à quitter la terre de leurs ancêtres.

Plus d'infos sur ce thème de l'adaptation, des migrations et des réfugiés climatiques dans la rubrique "Liens"

 

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Localement, en plus des projets concrets (voir la rubrique "A Tuvalu") sur l'énergie, les déchets, la biodiversité marine…, nous agissons comme conseillers sur de nombreux sujets. Parmi nos activités de sensibilisation régulières sur les déchets et tous les sujets liés à l'environnement: projections/débats sur les différents aspects de l'environnement, ateliers avec les enfants, réalisation d'actions communes avec les associations tuvaluennes, comme la croix rouge, assistance sur des projets agricoles avec la distribution de graines biologiques, distribution de médicaments notamment d'anti-douleur et d'antibiotiques dont l'hôpital et les cliniques des îles lointaines manquent toujours…

Internationalement, notre ambition est de contribuer à un mouvement actif au niveau global à travers une série d'actions concrètes et reproductibles. Nous espérons que nos campagnes de sensibilisation et de formation contribuent à changer l'esprit des gens, encouragent les reproductions et les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Ceci étant, il est facile de comprendre que quoi que nous (poignée d'humains) fassions pour réduire la tendance, nous sommes très loin du compte, car si peu nombreux à avoir conscience de (ou à vouloir admettre)
l'ampleur de la catastrophe engagée…

 

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Au plan international, depuis 2004, nos campagnes permanentes ont permis à une majeure partie du monde d'entendre parler de Tuvalu, des changements climatiques et de la question des réfugiés climatiques.

A Tuvalu :
Notre étude nationale sur l'énergie finalisée en 2006 a nourri la politique énergétique du pays.

Pendant 6 ans, des mises en place et des formations completes ont eu lieu sur toutes les énergies issues de la biomasse (biogaz, biodiesel, éthanol, gazéification)
avec notre principal partenaire tuvaluen : TMTI, l'institut de formation des marins de Tuvalu.

Des formations à l'évaluation des ressources marines pour une gestion durable et autonome
ont été conduites également avec le département des pêches.

Plusieurs centaines de personnes ont été sensibilisées à la valorisation de la biomasse.

Après l'unité pilote de formation au biogaz faite de briques, notre spécialiste a créé un digesteur en plastique plus adapté aux conditions locales. Après la réalisation de tests à Fiji, 4 unités de ce type ont été mises en place
à Nanumea, l'île la plus au nord.

A Tuvalu, les habitants se sont approprié les projets et nous demandent d'accompagner les reproductions.
L'installation de nouveaux digesteurs de biogaz est en cours sur d'autres des îles lointaines à l'initiative des responsables locaux formés, Nanumanga en tête.

Même chose avec le biodiesel et la gazéification: le Département de l'Energie envisage un tour des îles lointaines
avec nos équipements et ingénieurs formés.

Le Gouvernement de Tuvalu revendique officiellement depuis 2009 l'objectif de l'indépendance énergétique
d'ici 2020.

Il y a des reproductions et des initiatives de toutes dimensions dans le monde inspirées concrètement ou symboliquement du plan original "Small is Beautiful".

Sur le métier: après l'introduction de scooters électriques et de fours solaires, nous nous apprêtons à mettre en place une unité de recharge solaire pour des scooters électriques.

Sur le plan de la biodiversité, après 7 ans d'échanges avec les communautés, nous avons en 2013 publié le premier inventaire de la vie marine de Tuvalu. Tuvalu Marine Life répertorie 1526 espèces marines. Mémoire du patrimoine marin tuvaluen en 2013, cet inventaire fait référence pour la communauté scientifique internationale. Les îles étudiées disposent d'un état initial des espèces et des stock. Les compétences des usagers et des agents des pêches de Tuvalu ont été renforcées avec la transmission de techniques standardisées pour le suivi et la gestion autonome de leurs resources marines. Tuvalu Marine Life est aussi le point de départ de nouvelles campagnes de sensibilisation du public.

 

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Nous avons du mal à raisonner en ces termes, mais voici quelques éléments :

- Tuvalu est l'exemple de ce qui nous attend tous. Notre action ne vise pas les Tuvaluens, mais veut à travers l'exemple de Tuvalu, participer à un mouvement global de lutte contre l'effet de serre.

- A Tuvalu, nous avons eu un impact sur la prise de conscience du problème climatique. En 2003, la plupart des Tuvaluens pense que Dieu les sauvera d'un nouveau déluge. Les campagnes de sensibilisations locales (événements divers, projections-débats, ateliers, programmes radios etc) que nous avons réalisées depuis, y compris et beaucoup auprès des dignitaires des églises, ont fait que le discours a radicalement changé. Le Président du Réseau Action Climat local a été nommé Président de l'Eglise. Localement la conscience du problème a gagné toutes les îles de l'archipel.

- Nous avons contribué à promouvoir la possibilité d'un Tuvalu indépendant au pétrole, "graal" de Small is Beautiful, que les autorités du pays affichent aujourd'hui. Après une étude nationale sur l'énergie réalisée pour le gouvernement et à sa demande en 2005, publiée en 2006, nous avons été chargés d'en dérouler les recommandations. Nous avons démontré la faisabilité, l'accessibilité et les bénéfices économiques et environnementaux de technologies tels que la méthanisation, la gazéification, la production d'agrocarburants locaux pour usage local, via la valorisation de la biomasse. Scooters électriques, fours solaires, campagnes sur les déchets..., la liste des actions est longue. Elles ont porté leurs fruits.

- Après 6 ans de formation de centaines de Tuvaluens, nous accompagnons des reproductions dans les îles lointaines à la demande du ministère de l'énergie et les usagers assurent la communication locale.

- Notre présidente est Ambassadrice de bonne volonté de Tuvalu pour l'Environnement. Nous avons un rôle de porte-parole, de lanceur d'alertes, nous faisons partie de la société civile qui se mobilise et avons autant, comme aussi peu, de pouvoir qu'elle.

- Côté négociations, nous portons, quand les autorités le souhaitent, la communication du pays, c'était le cas à Copenhague où nous étions membres de la délégation. Le Premier Ministre a, pour la première fois, donné une conference de presse.

- Pour être honnêtes, nous avons une foi toute relative dans les négociations internationales et leurs grands messes. Il n'est pas dans nos attributions, ni dans nos intensions d'influencer les négociateurs.

- Globalement, on donne des billes aux représentants tuvaluens, lorsqu'ils souhaitent s'emparer des actions menées pour montrer que le pays fait sa part. Localement nous proposons une gamme de solutions concrètes et de principes à reproduire ailleurs pour essayer d'infléchir la tendance.

- Et puis nous avons contribué à placer Tuvalu sur les cartes du monde pour beaucoup de gens. Nos campagnes internationales et actions auprès des enfants (BD en 14 langues etc) ont touché des milliers de personnes.

C'est en ces termes que s'exprime notre influence. Si nous sommes fiers d'avoir fait autant avec si peu de moyens, tout cela est bien insuffisant, puisque l'humanité, en toute conscience maintenant,
part quand même droit dans le mur.

 

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Les Tuvaluens ont soutenu le plan "Small is Beautiful" dès le début en 2004, avec une condition "nous avons besoin de ta motivation"… Nous ne prétendons pas réunir 100% des gens, ce serait impossible, mais la proportion des soutiens est importante. Les activités sur place sont très populaires et, avec 100 à 200 personnes à chaque fois, rassemblent plus de participants que la plupart des ateliers ou activités organisées à Tuvalu par les institutions.

Les Tuvaluens formés ou qui participent aux activités d'Alofa Tuvalu en initient désormais eux mêmes, s'en font les porte-paroles dans les conférences à Tuvalu, à Fiji et ailleurs.

L'expression qui revient le plus souvent est qu'Alofa Tuvalu a semé des graines que les Tuvaluens qui s'en sont emparés font germer, le message et le sens des actions sont passés.

 

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Le siège parisien de l'association fonctionne régulièrement avec des bénévoles.
Les stagiaires sont bienvenus pour des durées de 2 à 3 mois minimum.

Nous ne refuserons jamais d'aide à la recherche de financements et de partenariats.
D'autres activités incluent : interventions publiques sur le climat et ses sujets connexes, animation sur des événements de sensibilisation (de la tenue de stand à celle d'ateliers pédagogiques pour les enfants), saisie comptable à la correspondance, ou encore la captation video ou photo d'événements, édition numérique…

A Tuvalu, nous donnons priorité aux membres tuvaluens et essayons de ne pas alourdir notre propre facture
en émissions de gaz à effet de serre.

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Nous travaillons avec des scientifiques et d'autres spécialistes qui sont majoritairement bénévoles.
Nous le sommes également au siège à Paris où nous n'avons qu'un seul salarié à plein temps.
Pour les achats d'équipements et les salaires tuvaluens, nous avons reçu des petites subventions d'institutions françaises et régionales (comme l'ADEME en France qui nous a soutenu régulièrement depuis 2005 ou l'Ambassade de France, l'Ambassade américaine et l'UNDP à Fiji. Les activités sur la biodiversité marine ont reçu le financement de la Fondation d'Entreprise Total et du CRISP. Quand les finances manquent, notre Présidente prend sur ses économies pour mener les projets à terme.
La liste de nos financeurs au fil des ans est sur le site internet.

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La recherche de financements n'est pas facile, surtout quand on ne parle pas le langage des institutions.
La poursuite des projets quand on n'est pas sur place est une autre difficulté,
mais avec laquelle nous avons appris à composer.
L'acheminement du matériel et le transport en général sont des problèmes majeurs à Tuvalu. Le pays est isolé de tout, les avions et les bateaux ne respectent pas toujours les calendriers.
Parmi les autres aspects à prendre en compte: la corrosion des équipements liées à l'air salin. Le manque d'équipement local qui fait qu'on va vous emprunter un compresseur ou un boulon ici pour le mettre là et votre équipement est en rade. L'instabilité climatique, politique, les guerres de clans, la volatilité des personnels qui peuvent du jour au lendemain partir à l'étranger avec une bourse d'étude ou affaire…

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"Small is Beautiful" promeut un modèle de gestion proactive de l'environnement dont les principes sont réplicables par des communautés locales partout dans le monde.

Nous partageons notre expérience sur le terrain particulier de Tuvalu. Les principes généraux sont transposables, les technologies sont reproductibles, elles ont été éprouvées ailleurs et adaptées aux conditions locales. Bien entendu aucune mise en place ne peut être réalisée sans intervention de spécialistes de ces technologies.
Selon les cas, nous mettons en contact avec nos spécialistes.

Pour les projets de particuliers, co-propriétés, projets individuels ou collectifs en France, nous recommandons le site et la sollicitation des conseils de l'ADEME. C'est avec ses délégations régionales et ses relais info énergie l'un des interlocuteurs majeurs dans les domaines de la maîtrise de l'énergie et d'ouvrage.

Le film comme la BD, le guide sur le biogaz ou l'exposition photographique Tuvalu Marine Life constituent les bases introductives d'un échange avec les enfants. Pour les plus grands, il y a le film bien sûr et les petits films sur nos actions à Tuvalu mis en ligne sur youtube au fur et à mesure de leur finalisation.

 

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La bande dessinée "A l'eau, la Terre" est gratuite.
Nous privilégions aujourd'hui la diffusion numérique, 14 versions sont actuellement en ligne.

- Pour la France uniquement et pour la version française : Vous pouvez passer commande auprès de votre Délégation Régionale de l'ADEME. Elles sont approvisionnées par le siège et ont accès, en cas de rupture de stock, à un service de commande en ligne.

Toutes les traduction ne sont pas nécessairement disponibles en version papier.
En dehors du français et de l'anglais, les quantités imprimées sont modestes.

- Vous pouvez, sur rendez vous, venir chercher les exemplaires des versions disponibles au siège d'Alofa Tuvalu à Paris, ou passer commande par email. La prise en charge des frais de manutention et d'expédition vous sera demandée et le colis expédié à réception du règlement.

- Des exemplaires de la BD en Tuvaluen sont disponibles à la Tuvalu House de Fiji et à l'Ambassade de Tuvalu en Belgique où la version flamande est également à disposition.

- La version espagnole est également disponible aux mêmes conditions auprès de notre relais californien.
Merci de nous en faire la demande à alofatuvalu(a)alofatuvalu.tv

 

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"Nuages au Paradis" existe en version française et anglaise. Les accords que nous avons avec les producteurs nous permettent d'utiliser le film à des fins pédagogiques sous certaines conditions.

Pour obtenir une copie de « Nuages au Paradis » (VF ou VA) pour un usage exclusivement privé, il suffit de nous adresser un règlement de 35 euros par chèque postal, virement bancaire ou mandat.
Le dvd est expédié à réception du règlement.

Les projections publiques sont soumises à demande d'autorisation et acquittement de droits de diffusion. Nous pouvons également intervenir en débat après la diffusion.

DER (Documentary Educational Resources) aux USA assure la diffusion institutionnelle et grand public de la version anglaise dans le monde.

 

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Le film a été diffusé à partir de 2004 en Europe et en Asie. C'était l'une des premières fois que la notion de Réfugiés climatiques était évoquée.
Il a été programmé dans plus de 200 festivals dans le monde, incluant l'Iran. La couverture médiatique sur le film a contribué à la prise de conscience et aidé à situer Tuvalu sur une carte de géographie.

 

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Au fil des années, nous avons accumulé des centaines de photos et d'heures de rushs avec l'idée de constituer un fond documentaire sur le pays, une mémoire pour ses ressortissants.

Nous fournissons sans problèmes aux médias des images de nos actions, car nous poussons à la mise en avant des solutions. La plupart ont fait l'objet de petits montages, leur fourniture ne nous demande en général pas de travail particulier, à l'exception des frais techniques et d'expédition dont nous apprécions la prise en charge.

Les demandes qui induisent une recherche ou un montage spécifique sont satisfaites dès lors que le demandeur trouve légitime de payer pour le service technique et de recherche rendu. Les images d'illustrations et spectaculaires, de montées des eaux, notamment, sont cédées aux tarifs d'achats en vigueur.

 

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Notre objectif principal est de participer activement au mouvement global contre les dérèglements climatiques en utilisant Tuvalu comme symbole et exemple avec des solutions concrètes. Nous ne sommes pas une agence de voyage, ni un bureau des télécoms, ni une boutique.

Pour les demandes relatives au climat, particulièrement pour les étudiants, nous faisons de notre mieux pour satisfaire chacun, mais ne pouvons pas nous écarter de nos objectifs, surtout quand la réponse est attendue sous quelques jours…


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Même s'ils le voulaient, 11000 tuvaluens ne pourraient pas répondre aux millions de demandes à travers le monde. Nous mettons un point d'honneur à ne pas disséminer les coordonnées de nos amis sans autorisation, ça fait partie de la relation de confiance qui nous lie. Nous faisons des exceptions lorsque l'objet de la demande est explicite et en accord avec les spécificités locales. Nous pouvons faire suivre des demandes officielles ou des invitations, mais jamais promettre une réponse.

Nos amis et/ou membres Tuvaluens, et ceci inclut les enfants, sont peu disponibles. Internet n'est pas fiable et très peu d'enfants ont une connexion chez eux. L'école primaire ne dispose que d'une connexion via sa directrice. Une seule fois, nous sommes parvenus à recueillir une réponse à une lettre collective émanant d'une école française, il nous a pris 4 mois pour obtenir cette lettre manuscrite, et nous étions sur place.

Un bon moyen de parler de Tuvalu aux enfants sans leur promettre des choses irréalistes est de télécharger gratuitement la bande dessinée « A l'eau, la Terre » sur les changements climatiques et les gestes quotidiens.

Et dans le cadre d'un partenariat avec la Ligue de l'enseignement pour l'année scolaire 2012, un dossier pédagogique a été constitué, il est téléchargeable ici.

 

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Nous recevons régulièrement des demandes sur le meilleur moyen d'aller à Tuvalu depuis à peu près partout, où séjourner, pour combien etc. Répondre à ces demandes n'est pas du tout notre objet. Nous faisons des exceptions pour les journalistes qui offrent de parler des actions d'Alofa Tuvalu, pas à ceux qui souhaitent écrire ce que tout le monde a déjà écrit ou sait.

Nous décourageons les voyages courts car ils reviennent à accélérer le processus par lequel les territoires insulaires et côtiers de faible élévation sont doucement mais sûrement submergés. Pour finir, les liaisons aériennes sont aléatoires. Les places à bord sont limitées. Il n'est pas rare pour les Tuvaluens, notamment les marins de retour au pays, d'être retenu des semaines à Fiji avant de pouvoir trouver un siège, quand parallèlement l'avion est plein de palagis (étrangers). Nous soutenons les séjours longs dans une perspective d'assistance au pays.

 

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Les timbres et cartes postales peuvent être commandées via www.tuvaluislands.com ou auprès du bureau philatélique.
Nous en avons un petit stock disponible à la vente sur nos stands.
Pour tous les envois postaux, nous demandons une prise en charge des frais de port.

 

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Nous ne nous ferons jamais l'intermédiaire pour répondre aux demandes de sable, car cela reviendrait à scier la branche sur laquelle les Tuvaluens sont assis. Une logique qui échappe malheureusement à certains collectionneurs.

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